
L'Assemblée a adopté par consensus le projet de résolution "Conférence des Nations Unies de 2025 pour soutenir la mise en œuvre de l'Objectif de développement durable 14 : Conserver et utiliser durablement les océans, les mers et les ressources marines pour le développement durable", décidant de convoquer la prochaine Conférence des Nations Unies sur les océans en France, en juin 2025.
Officiellement intitulée "Conférence des Nations unies pour soutenir la mise en œuvre de l'Objectif de développement durable 14 : Conserver et utiliser durablement les océans, les mers et les ressources marines pour le développement durable", la prochaine Conférence des Nations unies sur les océans se tiendra en France, en juin 2025, sous l'égide des gouvernements du Costa Rica et de la France.
Le projet de résolution (document A/77/L.40) décide que tous les coûts de la Conférence, y compris ses préparatifs, seront financés par des ressources extrabudgétaires et se félicite de l'offre généreuse des gouvernements co-hôtes de prendre en charge les coûts de la Conférence.
En présentant le projet, le représentant du Costa Rica a déclaré que l'océan est confronté à une situation d'urgence continue et à des défis croissants et que l'objectif de développement durable 14 reste le plus sous-financé de tous les objectifs mondiaux. On estime que 175 milliards de dollars supplémentaires seront nécessaires chaque année jusqu'en 2030, pour la mise en œuvre complète de l'objectif mondial.
"Pendant ce temps, le niveau de la mer monte et l'érosion côtière s'aggrave, affectant la vie, les moyens de subsistance et la culture de nombreuses nations insulaires et communautés côtières", a-t-elle déclaré. "La situation actuelle est plus qu'alarmante", a-t-elle ajouté, exhortant la communauté internationale à poursuivre sur la lancée des première et deuxième conférences sur les océans afin d'atteindre l'objectif mondial 14.
La Conférence en France en juin 2025 sera précédée d'un événement thématique de haut niveau au Costa Rica en juin 2024.
Poursuivant, elle a déclaré que la conférence fournira une plate-forme pour examiner les progrès réalisés dans les processus clés qui nécessitent une volonté et un engagement politiques de haut niveau.
Il s'agit notamment de la Décennie des Nations unies pour l'océanographie au service du développement durable (2021-2030), qui a mobilisé un soutien et des engagements majeurs de la part des chefs d'État lors de son édition 2022 à Lisbonne, au Portugal, au début de cette année.
Proclamée en 2017 par l'Assemblée générale des Nations unies, la Décennie de l'océan 2021-2030 vise à stimuler l'océanographie et la production de connaissances pour inverser le déclin de l'état du système océanique et catalyser de nouvelles opportunités de développement durable de cet immense écosystème marin. La vision de la Décennie est "la science dont nous avons besoin pour l'océan que nous voulons". La Décennie de l'océan fournit un cadre de rassemblement pour les scientifiques et les parties prenantes de divers secteurs afin de développer les connaissances scientifiques et les partenariats nécessaires pour accélérer et exploiter les progrès de l'océanographie afin de parvenir à une meilleure compréhension du système océanique et de fournir des solutions scientifiques pour réaliser l'Agenda 2030. L'Assemblée générale des Nations unies a chargé la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l'UNESCO de coordonner les préparatifs et la mise en œuvre de la Décennie.
La conférence examinera également les instruments relatifs à la pollution plastique et à la biodiversité au-delà de la juridiction nationale, les discussions autour de l'exploitation minière en eaux profondes et les récents engagements pris par plus de 100 États de protéger au moins 30 % des zones marines d'ici 2030.
Cet article a été adapté à partir du communiqué original : https://press.un.org/en/2022/ga12485.doc.htm
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A propos du CIO-UNESCO :
La Commission océanographique intergouvernementale de l'UNESCO (COI-UNESCO) encourage la coopération internationale dans le domaine des sciences de la mer afin d'améliorer la gestion des océans, des côtes et des ressources marines. La COI permet à ses 150 États membres de travailler ensemble en coordonnant des programmes de développement des capacités, d'observations et de services océaniques, d'océanologie et d'alerte aux tsunamis. Le travail de la COI contribue à la mission de l'UNESCO qui est de promouvoir l'avancement de la science et de ses applications afin de développer les connaissances et les capacités, essentielles au progrès économique et social, fondement de la paix et du développement durable.